Suivi post-opératoire

Votre récupération après l'intervention est notre priorité. Découvrez les étapes de surveillance et nos conseils pour un retour optimal à la normale.

Phases de récupération

Salle de réveil (SSPI)

Surveillance intensive jusqu'au réveil complet

30 min - 2h

Surveillance

  • Conscience et orientation
  • Respiration et oxygénation
  • Tension artérielle et pouls
  • Température corporelle
  • Absence de saignement

Critères de sortie

  • Réveil complet et cohérent
  • Stabilité hémodynamique
  • Absence de nausées importantes
  • Douleur contrôlée
  • Absence de complications

Retour en service

Surveillance continue et début de la mobilisation

Quelques heures

Surveillance

  • Évolution des paramètres vitaux
  • Gestion de la douleur
  • Reprise progressive de l'alimentation
  • Mobilisation adaptée
  • Surveillance des pansements

Critères de sortie

  • Douleur bien contrôlée
  • Absence de complications
  • Mobilisation possible
  • Tolérance alimentaire
  • Autonomie retrouvée

Ambulatoire

Questions fréquentes sur l'ambulatoire

Informations essentielles pour votre sortie le jour même

Gestion de la douleur

Évaluation régulière

Mesure de la douleur sur une échelle de 0 à 10

Échelle numérique simple
Observation des signes cliniques
Adaptation du traitement en temps réel

Analgésie multimodale

Combinaison de différentes approches antalgiques

Antalgiques par voie orale/IV
Anesthésie locorégionale prolongée
Anti-inflammatoires adaptés
Techniques non médicamenteuses

PCA (Analgésie Contrôlée par le Patient)

Système permettant l'auto-administration sécurisée

Pompe programmable avec morphine
Doses de sécurité préprogrammées
Contrôle total du patient
Surveillance continue

Limiter la douleur postopératoire est une de nos priorités. Nous disposons de médicaments ou de techniques permettant de soulager la douleur postopératoire. Votre participation pour quantifier cette douleur mais aussi pour la contrôler peut vous être proposée en utilisant des dispositifs que vous commandez par un bouton (analgésie contrôlée par le patient).

Les douleurs sont fréquentes dans les jours suivant la chirurgie. Une importance toute particulière sera apportée à leur contrôle tout au long de votre parcours périopératoire. L'évaluation et la prévention de la douleur postopératoire, son traitement et le dépistage d'une douleur persistante sont les points clés de sa prise en charge.

1- Comment évaluer la douleur

L'évaluation de la douleur postopératoire est simple et peut être réalisée de manière autonome. Il vous suffit de donner une note à votre niveau de douleur, entre « 0 », pas de douleur et « 10 », douleur maximale imaginable. Selon le niveau rapporté, vous pourrez adapter le traitement antalgique (médicaments anti-douleur) selon les prescriptions médicales.

2- Comment prévenir la douleur

Afin de prévenir la survenue des douleurs postopératoires, la prise de médicaments antalgiques sera débutée très précocement dans la période périopératoire. Le traitement antalgique devra être poursuivi à domicile de manière régulière selon les prescriptions médicales pour qu'il soit efficace. La prise systématique des médicaments les premiers jours postopératoires permet d'éviter la survenue d'épisodes de douleurs intenses. Le type et la quantité de médicaments qui vous seront proposés dépendront de l'intervention et du niveau de douleur après l'opération. Certaines personnes nécessitent davantage de médicaments antalgiques que d'autres.

3- Comment traiter la douleur

Malgré le traitement, des épisodes de douleurs intense peuvent survenir. Afin de les traiter, des antalgiques puissants (morphine ou équivalent) ont pu vous être prescrits. Il est important de les prendre si la douleur persiste malgré les médicaments classiques. Ces médicaments sont très efficaces pour soulager la douleur. Ils peuvent causer des effets secondaires comme des nausées, de la constipation ; des traitements spécifiques pourront vous être proposés afin d'éviter ces inconvénients.

4- Comment dépister une douleur anormalement prolongée

Malgré un traitement bien conduit, des douleurs peuvent persister plusieurs semaines à plusieurs mois (douleur chronique). Afin d'éviter la chronicisation, le dépistage et le traitement très précoces d'une douleur postopératoire très intense ou d'une douleur persistante dans les premières semaines postopératoire sont essentiels.

Signes d'alerte d'une évolution anormale de la douleur postopératoire :
  • Douleurs importantes (> 4/10) malgré tous les traitements proposés
  • Consommation de tous les comprimés de morphine prescrits
  • Douleurs persistantes > 3/10 à 14 jours de votre chirurgie
  • Douleurs persistantes à 3 mois de la chirurgie

Si tel est le cas, il vous est conseillé de recontacter votre centre de prise en charge.

Complications possibles

Nausées et vomissements

20-30% des patients

Prévention

  • Antiémétiques préventifs
  • Hydratation adaptée
  • Éviter les mouvements brusques

Traitement

Médicaments antiémétiques, réhydratation

Douleur post-opératoire

Variable selon l'intervention

Prévention

  • Analgésie préventive
  • Techniques anesthésiques adaptées
  • Information du patient

Traitement

Analgésie multimodale, ajustement des doses

Réactions allergiques

< 1% des cas

Prévention

  • Interrogatoire allergologique
  • Tests si nécessaire
  • Prémédication adaptée

Traitement

Antihistaminiques, corticoïdes, épinéphrine si besoin

Conseils pour le retour à domicile

Médicaments

  • Respecter les horaires de prise
  • Ne pas dépasser les doses prescrites
  • Signaler tout effet indésirable
  • Terminer le traitement même si amélioration

Activité physique

  • Reprendre progressivement les activités
  • Éviter les efforts importants
  • Respecter les consignes spécifiques
  • Marcher régulièrement

Surveillance

  • Surveiller la cicatrisation
  • Prendre la température si fièvre
  • Noter l'évolution de la douleur
  • Respecter les RDV de contrôle

Signes d'alerte - Contactez-nous immédiatement

Fièvre > 38.5°C persistante
Douleur intense non soulagée
Saignement important ou inhabituel
Essoufflement ou difficulté respiratoire
Gonflement ou rougeur excessive
Nausées/vomissements persistants

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